Thomas Breinert, le concert de l'année ?
Permettez-nous d’être aussi heureux pour toi monsieur Thomas Breinert, phrase que tu répéteras souvent pendant le concert, dirais-je même tout le “show”, il s’agit plus là d’un spectacle que d’un ‘simple’ concert. Nous allons assister à un braquage de haut vol et Lupin n’a qu’à bien se tenir. Quelques jours avant nous le recevions au studio de TST Radio, il nous racontait tout son enthousiasme et ça se ressentait.
Le braquage de la place Vendôme commence et la première invitée arrive sur “Venus”, il s’agît de la talentueuse Claire Roignant, un titre qui lui correspond selon Thomas, à merveille. Claire est à retrouver en première partie de Rouquine au Trianon transatlantique le 8 février. Vient la chanson Kopec, où la bassiste Blandine Champion (oui encore, elle est partout et c’est un bonheur !) nous offre son groove, tout en reculant de la scène, elle met l’ambiance pendant que Thomas va chercher le public lui-même dans les gradins. Nous pourrions admirer également ses talents de danseur ! Des histoires à raconter
C’est l’heure de la nostalgie, Thomas se livre à son public en invitant Axel Deval sur Vagabonds,, racontant son parcours et ses expériences, ses chemins de halage qui l’ont longtemps suivi. Le décor s’y prête bien puisqu’on pourrait croire que nous sommes dans son salon, avec un sublime fauteuil rouge, une lampe de chevet pour une longue veillée. Quel compagnon de choix pour interpréter Rhum Bissap que monsieur Gene Clarksville, bien connu de la scène locale avec son groupe ‘Play’, j’en profite pour un clin d'œil à Loic Kohler.
Thomas prend le temps de présenter et remercier chacun de ses camarades de braquages, comme si c’était le dernier il vit le moment à fond. Olivier Robineau : batterie/chœurs
Blandine Champion : basse/chœurs
Matthieu Christain : guitare/clavier
Mathieu Nogues : claviers/guitare
Puis comme pour finir ce magnifique moment, il nous présente toute sa famille, sa famille d’artistes évidemment, Yokta sa fille, Mei (coeurs) et Arthur Dery (guitare) son fils, sur Toxique. L’équipe du rockeur chic est généreuse, 2 heures de set avec des invités incroyables, un rappel piano voix avec Vincent Delerm pour être sûr que l’on oublie jamais ce spectacle.
Les invités plus talentueux les uns que les autres continuent de nous émerveiller,, nous continuons avec la nostalgie puisque Thomas nous raconte les prémices de son aventure musicale, son premier groupe au lycée, il raconte qu’il a joué avec monsieur Vincent Delerm. Ils interprètent ainsi “l’infirmière de Frankenstein et la nuit je mens”.
Je n’ai pas oublié mais impossible de décrire de manière réelle ce qui nous est arrivé à deux reprises pendant le spectacle de “mon héroïne” c’est le clou du concert avec Laure Portokapopoulos des Saltimbanques de l’impossible, qui nous dévoile et nous touche de sa grâce à travers ses prestations de tissu et cerceau aériens.
C’est un moment que nous n’oublierons pas de si tôt. Merci au Trianon Transatlantique de faire vivre la chanson française.
A bientôt,
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