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Coline Lefevre

On a testé l’exposition Métal à la philharmonie de Paris !

Jusqu’au 29 septembre, la salle Philharmonie située dans le 19ème arrondissement de la capitale accueille l’exposition «  Métal, Diabolus in Musica » ! Plongez au coeur cette musique unique !



Très peu de médiatisation depuis sous ouverture le 5 avril dernier. Et pourtant, la nouvelle exposition de la Philharmonie vaut le détour ! Depuis plus de 5 décennies, la distorsion du Métal enivre les cœurs de ceux qui écoutent ce genre musical. En plus d’être une mélodie appart entière, c’est toute une culture qui gravite autour. Car oui, même si les autres genres musicaux ont pris le dessus depuis quelques années, les fans de Métal sont encore bien bien bien bien (on multiplie le mot) nombreux ! Et pour preuve, tous les festoches (à l’image du Hellfest) et les concerts affichent rapidement complets, on croise au moins une fois par semaine quelqu’un avec un T-shirt de groupe (tout dépend si celui-ci l’a chopé dans une boutique de fast-fashion en pensant que c’était joli), bref, le Métal c’est une grande communauté de fans qui continue de partager cette culture incroyable et artistique. L’occasion de plonger dans l’histoire de ce genre aux sous-genres…

 

Les sens en éveil

 

D’emblée, le décor est planté. Dès le guichet, on plonge dans l’univers. L’expérience immersive de l’exposition débute avec LA définition du Métal. Car oui, on n’a beau être adepte, l’intérêt d’une expo est de faire découvrir au plus grand nombre. Un gigantesque mur d’amplis Marshall nous accueille dans le noir, une lumière tamisée parfaitement ajustée permet de profiter des œuvres (car oui, ce sont des œuvres ! ) en toute liberté au rythme des riffs des guitares qui émanent des différentes salles. Chaque partie suit l’évolution du genre. De ses débuts avec les Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple. Trois superbes lives ouvrent l’exposition avant de s’immiscer dans les années 70 et 80. Affiches, disques, costumes, guitares…. La déconnexion est parfaite. Car écouter ne dit pas savoir. On apprend des anecdotes, des processus de création artistique, bref un mélange fascinant qui permet à toutes et à tous de comprendre l’histoire, ceux qui ont fait l’histoire : montrer comment ce genre souvent considéré comme une contre-culture (on a tous déjà eu des superbes remarques sur nos choix musicaux, saura qui saura)  mais dites-vous que le Métal a été puisé dans des œuvres classiques ! Oui oui, Baudelaire n’a qu’à bien se tenir ! Si on vous dit que Iron Maiden avec « To Dame a land » s’est inspiré du thème d’Asturias d’Isaac Albéniz, la reprise du Carmina Burana de Carl Off par Therion (on vous laisse écouter). Que ce soit dans les pochettes d’albums, la rythmique ou encore l’identité artistique, les groupes de Métal revisitent en choquant, pour nous faire réfléchir sur notre société. Car ouais, le rock c’est ça avant tout.



Des objets uniques et des sous-genres

 

Peintures classiques de reprises sur des pochettes de disques, masques de scène inspirés de la mythologie, la guillotine d’Alice Cooper, la guitare de Tony iommi (Black Sabbath), la basse de Roger Glover (Deep Purple), la basse de Lemmy Kilmister (Motörhead) ou la reconstitution d’un salon de métalleux avec du merch qu’on piquerait bien… Rien ne manque à l’appel ! L’exposition permet d’en apprendre davantage sur les différents genres de Métal. L’attrait inédit de l’expo ? La mise en avant des sous-genres qui, comme les autres pends musicaux, le Métal a fait naître plusieurs dizaines de sous-genres : heavy metal, hardcore, thrash, death, black metal, rap metal… De Architects en passant par Linkin Park à Landmvrks, les groupes plus « jeunes » sont également mis à l’honneur. Une portée mondiale qui permet à chacun de découvrir des artistes dans les 4 coins du globe. On se promène dans les salles en sifflotant et on termine la visite par une immersion totale (presque en 360 degrés) avec un live du Hellfest où pogos, circle pit et wall of death sont de mise. Ça donne envie de rentrer dans l’écran.

 

Tu veux t’immerger ? Chope un billet par ici :




Rédaction : Coline Lefèvre


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