Dye Crap, le nouveau groupe rouennais à suivre de près
Dernière mise à jour : 19 févr. 2021
Depuis quelques temps, la scène rouennaise est de plus en plus présente au niveau national. Dye Crap n'en est pas encore à ce stade, mais ils ont tous les éléments et les appuis pour réussir. Rencontre avec Dye Crap, à l'occasion de la sortie de leur premier single "My Shit"
Comment on se sent à une semaine de la sortie ? (interview réalisée vendredi 12 février)
On est plutôt pressé, on a hâte que ça sorte ! Ca fat quand même assez longtemps que c'est dans la boîte et on a hâte d'avoir des premières réactions sur notre premier single, étant donné que l'on a pas encore sorti de son.
Est-ce que vous pouvez nous raconter l'histoire de Dye Crap ?
Avant on avait un autre groupe, qui s'appelait the Baked Beans, et le chanteur est parti, donc on s'est dit qu'on allait pas rester sans rien faire, on s'est dit aller on fait un autre groupe, et on a démarré Dye Crap comme ça. Au début, on avait pas de bassiste, c'est Vincent de Unschooling qui nous a rejoins, qui est parti, et aujourd'hui on a un nouveau bassiste, qui s'appelle Serge et qui tient à son anonymat.
Les premières compos datent de 2019, c'est ça ?
On est entrer en studio en février 2020, et les compos on les avaient un peu avant. Mais en gros on a enregistré l'album juste avant que tout le monde se fasse confiner. Après vu le temps que les mastering ont pris, c'était une période où on a eu le temps de faire mûrir le projet. On espère que lorsque la situation sera meilleure on pourra le défendre sur scène.
Dye Crap n'a pas beaucoup eu l'occasion de jouer sur scène, 4 fois seulement c'est ça ?
Oui, on ne les a pas comptés, mais il y en a pas beaucoup... On espère revenir sur scène un de ses quatre.
Vous avez fait un premier concert au 3 Pièces (un bar de Rouen), comment le public a accueilli votre prestation ?
Il y avait pas mal de monde, c'était cool pour ça, après ce qui était bizarre, c'est que l'on était après le premier confinement, tout le monde était masqué, et personne bougeait vraiment, histoire de garder les distances de sécurité. Donc c'était un peu étrange de jouer devant des statues immobiles. Les pogos ne prenaient pas, c'était un peu compliqué...
Vous avez eu du temps du coup pour vous consacrer à autre chose, et notamment les clips. Il parait que la création est rapide chez vous, comment ça se passe ?
En gros on a des idées, on prend une caméra, et on va sur un lieu de tournage qu'on trouve assez cool et on fait ça dans la journée. On en a fait un avec un vrai réalisateur, avec le titre My Shit (qui sort ce vendredi 18 février), mais les autres on les a fait en DIY (Do It Yourself, comprenez avec les moyens du bord !), c'était assez marrant, histoire de pas s'ennuyer les week-end.
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