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Kaori Dufour

Album Review : Grand Casino de Manu Lanvin


Après trois albums de rock sortis entre 2000 et 2006, c'est en collaborant avec le chanteur texan Calvin Russell, pour lequel il co-écrit, produit et réalisé Dawg Eat Dawg en 2009, que Manu Lanvin se découvre une âme de réel bluesman. C'est à ce moment que naît Manu Lanvin & The Devil Blues, avec la sortie de MAUVAIS CASTING en 2012, qui connait un franc succès, prouvé par sa présence sur de prestigieuses scènes en France comme aux Etats-Unis.

BLUES, BOOZE AND ROCK'N'ROLL lui vaut l'éloge de la presse musicale et une place qualité dans la sphère du blues (élu « un des meilleurs albums de l'année » par Rock & Folk notamment) en assurant les premières parties de Johnny Hallyday Pendant la tournée 2017, Manu Lanvin et ses acolytes s'arrêtent au 4A Sound Factory (studio d'enregistrement près de Forges-les-Eaux) afin d'enregistrer quelques reprises, ce qui devient très vite un projet d'une plus grosse envergure : un album complet, enregistré en 13 jours, montre en main.

C'est comme ça que nait le dernier bébé de Manu Lanvin : GRAND CASINO, sorti en février dernier. On y retrouve 4 reprises dont un Highway to Hell très sympathique (les cœurs féminins, la voix rauque de Lanvin, tout cela donne un mix qui donne envie de claquer des doigts et de remuer son corps) et un Satisfaction des Stones étrangement très groovy, très calme, et pourtant très passionné.

Dans la composition de son album, on retrouve aussi 9 titres originaux, où l'artiste invite à se joindre à lui une rimbanbelle de personnalités : Taj Maha sur So Come Downl Beverly Jo Scott sur The Devil Does It Right, Popa Chubby sur Spoonful, Paul Personne sur Je suis le diable (qui a le mérite d'être l'unique morceau écrit et chanté en français sur l'album, et diffusé sur TST Radio !), et j'en passe. Enregistré dans des conditions très proches du live, cela donne une puissance à l'album, de quoi faire vibrer les enceintes (parce qu'évidemment, les écouteurs ne suffisent pas, et puis les vrais hommes, les vrais bluesmen, ils n'ont pas d'écouteurs, ça ferait tâche !) on pourrait même parler de diabolisation de la musique, parce qu'après tout, Manu Lanvin se revendique émissaire du diable, pour lequel il prône un monde meilleur à travers sa musique.


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