Album Review : Duel de Love.Toxic – Leave her to heaven
*Etant d’un naturel paresseux comme en témoigne mon tour de ventre, je vais me contenter de retranscrire la discussion entendue autour d’un verre entre Anne Geaile et Dave Hull à pros du nouvel Album de Leave her to heaven : Love.Toxic*
AG : Au fait tu as écouté le dernier Album de Leave her to heaven ?
DH : Ouais
AG : c’est sympa non ?
DH : Bof
AG : comment ça bof ? Qu’est-ce que tu lui reproches ?
DH : Ch’ais pas… C’est un peu toujours la même chose les chansons… Souvent une intro planante, et après ça part au bout d’une minute comme dans « blink of one eye » ou « morning mist » ou « love.toxic »
AG : Tu leur reproche d’avoir une identité musicale et de faire des intros ?
DH : C’est pas ça… C’est bien produit, le son est excellent, mais… Il y a rien de nouveau, c’est le même genre de chose qu’on entends tout le temps
AG : Sur N*beeeep*J ?
DH : Oh bah non tout de suite, c’est quand même largement au-dessus de cette bouillie infâme qu’on nous sert sur les radios mainstream. Mais ce que j’aime aussi dans la musique c’est être surpris. Là c’est propre, c’est bien fait, la voix ressemble parfois à Leonard Cohen. Même dans la façon de chanter on sent l’influence comme dans « The shore » et ça c’est positif, une façon de raconter une histoire.
AG : du coup tu te plains que ça ressemble à un excellent chanteur, que la musique soit bien produite et…
DH : Holà tout doux bijoux, je me plains pas, mais si tu me demande si l’album me donne envie de me déplacer pour les voir à un concert c’est niet. En plus je parle mal anglais donc je n’ai aucune idée de ce qui est raconté quand on me susurre une histoire, et la musique me donne pas envie de danser ou de bouger. Bref, j’entends toujours la même histoire, et un peu la même chanson. L’album est homogène mais j’aimerai plus de montagnes, plus de dénivelé, plus de refrains dont je me souvienne, quelque chose qui marque.
AG : en même temps c’est pas de la disco ni du punk, c’est de l’indie folk, donc ça s’écoute tranquille avec un russe blanc et puis faut voir sur scène.
DH : C’est pas faux, dans le contexte ça coule tout seul. Bon si je dois donner mon avis, sur une échelle de 7 à 11 c’est quand même largement mieux que la plupart des trucs qu’on me forcerait à écouter ailleurs et sur une échelle de 15 à 32 j’aimerai m’en souvenir plus, être marqué par l’album.
AG : On ne note pas l’art… d’ailleurs on ne devrait même pas le juger, mais si je dois quand même te donner un avis, sur l’échelle de Richter je dirais dégâts d’importants dégâts à l’épicentre du séisme, mais secousse localisée.
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