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Coline Lefevre

80 000 personnes pour AC/DC à Paris

Les papys du rock étaient de retour en France hier mardi 13 août ! Un concert exceptionnel, mais une organisation à problèmes.


Ça faisait quand même 8 années que le mythique groupe de rock n’avait pas mis les pieds sur le sol français pour un show. Et ça se voyait ! Les tickets sont partis comme des petits pains en quelques minutes lors de la mise en vente il y a plusieurs mois. Ils étaient tellement attendus que ce retour (avec Brian Johnson) devait avoir un goût d’exception, car ouais, les Australiens ne sont plus tout jeunes, et cette occasion était unique pour les fans.

 

Des files d’attentes gigantesques

 

Cornes rouges lumineuses sur la tête, T-shirt à l’effigie du groupe, ticket en main, jeunes et moins jeunes, venus de toute la France et plus, se sont donné rendez-vous à l’hippodrome de ParisLongchamp pour la date française de la tournée Power Up mardi 13 août. Une bienveillance, des sourires complices, une joie propagée à travers le domaine Parisien. Cette soirée était tellement attendue que les loupés allaient être fortement pointé du doigt. Et ça n’a pas manqué.

Si l’entrée était relativement fluide pour accéder au site (malgré un cruel manque de panneaux et bénévoles pour indiquer), c’est à l’intérieur que tout s’est corsé. La première partie, The Pretty Reckless était annoncée à 19h. Quoi de mieux que pour les fans d’aller chercher leur nouveau t-shirt et leur boisson favorite aux stands de merch et au bar. Beh il fallait de la patience ! Environ 40 minutes pour choper quelques bières et bouteilles d’eau, même durée pour le stand de merch, heureusement qu’un autre petit était disponible pas loin de l’entrée des fosses. Mention spéciale aux prix des boissons : les Jeux Olympiques ont-ils fait exploser les prix d’une malheureuse bière ? Avec le gobelet entre 13 et 24 balles la boisson (oui oui oui oui )

Le cashless ? Inutile. L’intégralité des stands pouvaient être réglés en carte bancaire ou espèce (encore une perte de temps)

Dans la fosse gold, l’agencement était plutôt bien réalisé, les toilettes et le bar étaient à porté de gobelet.

 

The Pretty Reckless women power

 

19h, Taylor Momsen et ses acolytes débarquent sur scène et pour échauffer, ils échauffent à fond les premiers spectateurs déjà placés. Pendant une heure durant, leurs titres iconiques résonnent dans le domaine de Longchamp : Going to Hell, Make me Wanna Die ou encore Death By Rock and Roll… Une mise en bouche sublime avec une nana qui envoie ! Une fin de concert plus tôt qu’annoncé qui décalera l’arrivée de la tête d’affiche de 15 minutes.

 


Un GRAND show

 

20h15, la cloche de Hells Bells flotte dans les airs de la scène. Les premiers riffs d’Angus Young commencent, Brian Johnson entre sur scène, la magie commence. Pendant 2h15, les papys du rock offrent un concert d’exception sans pause. Shoot to Thrill, Back in Black, Highway to Hell, Thunderstruck, T.N.T, tous les plus grands succès d’AC/DC joués en live devant 80 000 personnes, un spectacle unique montrant que même à plus de 70 ans, les artistes continuent de faire danser et chanter ceux qui ont grandi avec l’un des plus beaux (selon nous, pas trop objectif mais bon) genre musical : le rock ! Si les effets scéniques ne sont pas nombreux, on peut compter sur Angus pour mettre le feu à la scène avec sa guitare et son iconique pas signature ! Pour clôturer ce moment qui est passé à une vitesse éclair (on aime bien les jeux de mots) un feu d’artifice éclaboussant le ciel… Bref, magique, peut-être que c’est l’une des dernières du groupe en France, mémorable.

 

Et puis… il a fallut sortir…

 

22h30, les premiers mouvements de foule pour sortir du site se faisait sentir. Problème : 8x 10 000 personnes à faire sortir, c’est comme une aiguille dans une botte de foin, un peu de tactique serait sympathique. Loupé : aucune indication, ce n’est qu’au bout de 30 minutes que des équipes de sécurité se décident d’ouvrir plusieurs sorties. Sauf que l’intégralité du site de concert était barrieré et la seule sortie est l’entrée générale. Si certains ont risqué de se trouer les mains en passant au-dessus des barrières permanentes de l’hippodrome (hypers tranchantes et pointues, bref tu y laisse une main rapidos si tu t’y prends mal), d’autres ont dû se recoltiner une bonne quarantaine de minutes à essayer de se faufiler à travers l’entonnoir de sortie. Encore une fois : aucun, mais aucun bénévole pour guider les spectateurs. Idem pour retrouver sa voiture, il fallait se débrouiller, dans le noir, pour chercher la sortie. Entre les trous dans la pelouse qui longe la forêt de Boulogne et les satanées barrières qui continuaient de créer des amas de foule, un parcours du combattant pour simplement retrouver son véhicule ou simplement sortir du site, fin du périple avec embouteillage à 00h30. Bref, une organisation plutôt chaotique qui a fait rugir de nombreux internautes sur les réseaux sociaux ce matin.

Heureusement que la musique sauve, comme à son habitude tout !


Rédaction Coline Lefèvre




 

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