GUY, le dernier film d'Alex Lutz
Rédaction TST Radio
Mercredi 22 août à 20h30 se tenait au cinéma Omnia de Rouen l’avant-première du dernier film d’Alex Lutz, GUY. TST Radio y était !
Le public rouennais au rendez-vous
450 personnes (dont deux chanceux gagnants de notre concours !) ont fait le déplacement pour cet évènement de la rentrée cinématographique. Trente minutes avant le début officiel de la projection, le parvis du cinéma bouillonne. Vincent Blanchard et Romain Greffe (deux artistes rouennais travaillant depuis dix ans avec Alex Lutz et membres du groupe Joad), les compositeurs des titres qui rythment le film, sont présents et échangent déjà avec les futurs spectateurs. À l’intérieur, la salle se remplit, le directeur et le programmateur livrent une petite (grande) bafouille, les lumières s’éteignent, et enfin… GUY !
GUY, un docu-fiction, explorateur d’émotions
Guy Jamet est un chanteur septuagénaire ayant défrayé la chronique dans les années 70’ et 80’. Toujours animé par l’envie (le besoin) de chanter, il revient avec ses tubes légendaires (Dadidou, Caresse…) réorchestrés. Un jeune journaliste, fils illégitime du chanteur (no spoil, cette donnée n’est pas un secret) va le filmer tant sur scène que dans l’intimité. Prétextant vouloir faire découvrir le vrai Guy Jamet au public, il va bien sûr lui-même partir à la rencontre de son père. Les cinq premières minutes installent l’univers du film. Une seule caméra (deux lors des captations de concert, précisera Alex Lutz, acteur et réalisateur du film, lors du débat suivant la projection) portée à bout de doigts par Gauthier, le journaliste (Tom Dingler), et un festival d’émotions. Guy a vécu, comme on dit. Il a connu le succès, l’amour, la scène, la fête, la drogue, les femmes, il a frôlé la mort, alors on ne lui fait pas ! C’est un homme intrigant, passionné, colérique, profondément humain, non raisonnable, brut de décoffrage, addict, amoureux. C’est un artiste, un ex-mari, un mari, un père, un amant, un homme de scène, un amateur d’équitation, une légende peut-être un peu oubliée qui refuse qu’on l’oublie. La salle se balade entre fous rires, compassion, larmes, entre concerts et scènes paisibles (ou presque) à la campagne, entre vie de troupe et solitude profonde, soumise au bon vouloir de Guy parfois extrêmement drôle et parfois si fragile, si dur, si simplement humain.
Alex Lutz, profession : artiste !